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Assurance sans relevé d’information : comment obtenir une couverture adaptée en 2025

Table des matières

Se voir refuser une demande d’assurance auto faute de relevé d’information, peut sembler décourageant, pourtant il existe des options accessibles et des astuces concrètes pour s’assurer, meme sans historique. Ayant accompagné de nombreuses familles et jeunes conducteurs sans antécédents, j’aide chacun à démêler les impacts tarifaires, à réunir les bon justificatifs et à profiter des dernières évolutions réglementaires telles que le relevé européen. Ce guide repose sur des exemples issus du terrain et des démarches réalistes pour avancer étape par étape dans la souscription, peu importe votre parcours.

Assurance auto sans relevé d’information – possible, mais à quelles conditions ?

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Vous êtes sans relevé d’information et vous vous demandez : “Est-ce vraiment envisageable de s’assurer ?” Bonne nouvelle, que vous soyez jeune conducteur, tout juste rentré d’expatriation ou concerné par une longue interruption, s’assurer sans ce document reste courant aujourd’hui. La démarche est accessible dans la grande majorité des cas, il faut simplement anticiper quelques conséquences et rester vigilant sur certains points avant de lancer la procédure.

Dès 2025, la réforme européenne simplifie la norme grâce à un relevé d’information uniformisé, mais le contexte demeure exigeant pour ceux qui n’ont encore aucun historique. La prime est amenée à augmenter : par exemple, un jeune conducteur démarre souvent à 100 €/mois, et la plupart des assureurs appliquent un bonus neutre (coefficient à 1, ni malus ni réduction). On peut tout de même défendre sa candidature et limiter ces coûts, parfois en présentant des arguments de sérieux ou en comparant les offres en ligne. J’ai eu l’occasion d’accompagner des client ayant décroché des tarifs compétitifs simplement en détaillant leurs démarches ou leurs références étrangères. Un peu d’organisation suffit, ce dossier aspire à le prouver.

Qu’est-ce que le relevé d’information ? Un repère clé pour s’assurer, mais il existe des alternatives

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Le relevé d’information se présente comme une sorte de “carte de visite” auprès des assureurs. Ce document synthétise l’historique de vos contrats, sinistres, bonus-malus, et la durée de vos précédentes garanties. Sans lui, les assureurs doivent évaluer votre profil différemment, raison pour laquelle il est généralement demandé avant toute souscription classique.

Depuis juillet 2025, le relevé européen standardise ce document dans l’union. Il reprend vos sinistres sur les trois à cinq dernières années, que vous ayez été assuré en France ou à l’étranger. Un détail intéressant : ce relevé se récupere et transmet désormais facilement, et il doit être fourni sans frais dans les 15 jours pour éviter les délais trop longs. Si vous n’avez pas encore votre relevé, sachez que c’est une situation assez fréquente, sans impact définitif.

A quoi sert le relevé d’information concrètement ?

Son utilité est double : il permet aux assureurs d’adapter la tarification à votre profil actuel, et vous assure de conserver votre bonus-malus d’un contrat à l’autre. Sans relevé, il est de coutume de démarrer avec un coefficient dit “neutre” : ni malus, ni réduction, mais aussi aucune “pénalité” liée à un précédent contrat éventuellement résilié.

Un détail à connaître : la plupart des compagnies considèrent l’absence de relevé comme le signe d’un “nouvel assuré”. Cela n’entraîne pas systématiquement des tarifs excessifs, mais incite à surveiller attentivement les garanties ainsi que la franchise proposée.

Comment souscrire une assurance sans relevé d’information : Procédures et documents

Souscrire sans relevé ne signifie pas rester bloqué : plusieurs alternatives existent pour expliquer sa situation et obtenir une couverture. Ce cas concerne surtout les jeunes, les expatriés de retour, ou encore toute personne non assurée depuis plus de deux ans. Le parcours est assez différent, chaque étape a son repère.

Les situations concernées : est-ce que je peux m’assurer sans relevé ?

Les profils concernés sont nombreux, et ce n’est pas rare : les principaux cas rencontrés sont :

  • Obtenir sa première assurance juste après le permis (statut “jeune conducteur”)
  • Rentrer d’expatriation depuis un pays hors-UE ou utilisant un autre système de relevé
  • Traverser une periode d’interruption de plus de 24 mois
  • Perdre le relevé ou être incapable de contacter un ancien assureur

Dans toutes ces situations, les assureurs réclament des justificatifs complémentaires ou une attestation sur l’honneur : la démarche demeure ouverte, il s’agit avant tout de rassurer la compagnie sur votre profil. D’ailleurs, une formatrice spécialisée évoquait que meme les cas complexes trouvent presque toujours une issue si le dossier est clair.

Quels documents fournir à la place du relevé d’information ?

Les compagnies demandent alors quelques pièces à rassembler pour créer le contrat en toute sécurité. Il vaut la peine de préparer notamment :

  • Une attestation sur l’honneur qui précise l’absence de contrat récent
  • Une copie ou un scan du permis de conduire
  • Le certificat d’immatriculation du véhicule (carte grise)
  • Pour les expatriés, soit une attestation de l’assureur étranger (acceptée en français ou en anglais), soit une preuve d’arrivée sur le territoire

Ce n’est jamais tres palpitant de justifier votre parcours, pourtant, dans entre 80 et 90% des cas, vous obtiendrez une formule au tiers assez rapidement. J’ai d’ailleurs vu des client revenus du Canada valoriser leur historique étranger, ce qui a permis d’ouvrir un dialogue avec plusieurs grandes compagnies françaises. Preuve que l’approche souple fonctionne. Si par hasard votre voiture n’a pas été assurée depuis plus de deux semaines, il est possible qu’un contrôle technique récent soit ajouté au dossier.

Quelles conséquences tarifaires et sur le bonus-malus ? Anticiper, négocier, optimiser

À défaut de relevé d’information, mieux vaut prévoir une prime légèrement supérieure au départ. Mais il existe des moyens de limiter ces effets, voire d’obtenir des améliorations assez vite.

Que va-t-il se passer pour mon bonus-malus et ma prime ?

En pratique, si vous démarrez sans antécédents, le coefficient bonus-malus est fixé à 1 : c’est la règle pour toute nouvelle entrée chez un assureur. Aucun malus, mais pas non plus de remise liée à une bonne conduite antérieure. Le tarif initial est donc un peu plus élevé que lors d’une reconduction, mais pas nécessairement inaccessible.

À titre d’exemple, chez Ornikar ou Assurpeople, une première souscription sans historique démarre aux alentours de 100 €/mois, avec un écart dans les grandes agglomérations ou pour les véhicules puissants. Il reste possible de bénéficier d’une réduction progressive grâce à une conduite sans sinistre : la plupart des compagnies accordent une baisse d’environ 5 % par an pour chaque année indemne de sinistre. Selon une étude Société Générale 2024, certains profils réalisent déjà jusqu’à 216 € d’économies par an dès le début de carrière, à condition de comparer les offres et d’adopter une conduite responsable. De nombreux nouveaux assurés constatent que chaque euro gagné fait la différence lors d’une reprise de mobilité.

Peut-on négocier malgré tout ? Des leviers à actionner

Accumuler des années sans sinistre reste la voie vers un meilleur bonus plus rapidement. Mais, dès le démarrage, il existe des leviers efficaces :

  • Utiliser les simulateurs de devis : certains sont spécialisés pour personnes sans relevé et les profils atypiques
  • Choisir une formule au tiers pour commencer, ensuite compléter ses garanties une fois le contrat en place
  • Détailler son historique étranger (même partiel, une simple attestation suffit souvent à ouvrir le dialogue)
  • Demander l’avis d’un conseiller dédié : quelques compagnies (Matmut ou SG) ont des équipes spécialisées pour les jeunes ou les expatriés

Sur le terrain, la rapidité de souscription fait la différence : certains assureurs délivrent une carte verte provisoire dès la validation du dossier. Cela permet d’éviter toute coupure de mobilité, et de nombreux utilisateurs témoignent que cette étape rassure lorsqu’on vient tout juste d’obtenir le permis ou de rentrer en France.

Réforme européenne 2025 : ce qui change concrètement pour la souscription

L’instauration du relevé d’information européen uniformise les preuves d’antécédents et facilite le transfert de bonus-malus lors d’un retour de l’étranger.

Pour ceux qui reviennent d’un pays membre de l’UE ou de l’Espace économique européen, l’historique (sinistres, bonus) est dorénavant reconnu dans tous les pays concernés, via le nouveau format obligatoire depuis juillet 2025. Parmi les points pris en compte figurent :

  • La mention des conducteurs principaux et secondaires
  • Le détail des sinistres responsables sur les 3 à 5 dernières années
  • Le bonus-malus acquis sur la période

A l’inverse, si vous venez d’une zone hors UE ou sans assurance récente, la compagnie traite la demande comme une souscription “classique”, en suivant les étapes évoquées plus haut. Le dispositif est pensé pour être plus transparent, même si toutes les enseignes n’utilisent pas pleinement la nouvelle norme européenne. Il arrive parfois qu’un entretien téléphonique accélère la validation du dossier, outil de plus en plus apprécié. Anecdote au passage : un groupe d’experts en gestion sinistre signalait récemment que l’échange direct reste un levier efficace pour lever les dernières hésitations des assureurs.

Sachez-le : en cas de déclaration trompeuse (sinistre oublié, historique “modifié”), la sanction peut aller jusqu’à 375 000 € d’amende et 5 ans de prison. Il est généralement conseillé de privilégier la transparence sur ce point.

Outils, simulateurs et conseils pratiques pour optimiser votre souscription

D’après les retours du marché, la digitalisation simplifie grandement l’accès à l’assurance auto pour les profils sans historique. De nombreuses compagnies et comparateurs proposent aujourd’hui des simulations adaptées, sans obligation de présenter un relevé pour obtenir un premier coût estimatif.

Simulateurs spécialisés, assistance et partenaires solidaires

Avoir les bons repères aide à se lancer :

  • Obtenir un devis en ligne rapidement : beaucoup d’assureurs acceptent les candidatures “première assurance” ou “pas d’antécédents” en remplissant un simple formulaire
  • Comparer diverses formules avec des comparateurs spécialisés (Mon Gustave, Ornikar), permettant parfois jusqu’à 216 €/an d’économies selon le profil
  • Bénéficier d’une assistance téléphonique ou d’un chat dédié (Matmut, SG, Assurpeople : note 4,4/5 sur Trustpilot) pour lever les points délicats

Pour les situations “hors cadre” (plus de cinq ans sans assurance, ancien contentieux…), pensez à solliciter un professionnel. Certains réseaux de partenaires, par exemple, disposent de plus de 2 000 garages agréés, ce qui est largement utile pour gérer un premier sinistre ou débloquer une procédure inattendue. D’après divers conseillers du secteur, s’adresser à ces réseaux est une sécurité supplémentaire pour les démarrages difficiles. Et, c’est pas toujours evident au début.

Tableau comparatif des solutions d’assurance sans relevé d’information

Profil Procédure d’acceptation Tarif indicatif Conseil clé
Jeune conducteur Permis + carte grise + attestation sur l’honneur 100 à 150 €/mois Opter pour une formule “tiers” au début
Retour d’expatriation (UE) Permis + ancien relevé UE Dépend de l’historique Joindre traduction si besoin
Retour d’expatriation (hors UE) Permis + attestation étrangère, ou sur l’honneur Proche du jeune conducteur Faire valider l’historique dès que possible
Reprise après interruption Permis + attestation sur l’honneur expliquant l’interruption Variable selon duree Préparer explications écrites

FAQ – Questions fréquentes et situations particulières

Les questions reçues sur ce dossier sont généralement très concrètes elles reflètent la réalité des préoccupations du quotidien : pour finir, voici quelques réponses aux plus courantes.

Est-ce que tous les assureurs acceptent de couvrir sans relevé d’information ?

Toutes les compagnies n’ouvrent pas systématiquement leurs portes, mais désormais la majorité dispose de processus dédiés, incluant des options “jeune conducteur” ou “reprise d’assurance” dans leurs simulateurs. Certains prestataires, comme Assurpeople ou Ornikar, sont réputés pour leur souplesse. Il arrive régulièrement qu’un utilisateur obtienne un devis en une poignée de minutes sur ces portails.

Quel est le risque en cas de fausse déclaration ?

La législation reste stricte : une déclaration erronée, qu’elle soit intentionnelle ou par oubli, peut mener à une amende de 375 000 € ou à 5 ans de prison. Même si cela peut paraître disproportionné, il vaut mieux fournir un dossier complet quitte à expliquer clairement pourquoi vous n’avez pas d’historique.

Comment justifier un retour d’expatriation ou une interruption ?

Les expatriés peuvent joindre une attestation étrangère (traduite si besoin), ou expliquer leur parcours avec une attestation sur l’honneur. Le même principe s’applique lors d’une interruption de longue durée : la démarche reste personnalisée selon chaque profil, et il existe toujours un chemin, parfois plus simple qu’attendu. D’ailleurs, certains professionnels du secteur conseillent d’anticiper ces explications pour fluidifier l’étude du dossier.

Existe-t-il des simulateurs fiables sans relevé d’information ?

Oui, la plupart des comparateurs en ligne intègrent ce type de cas, notamment via les champs “pas de contrat précédent” ou “première souscription”. On constate souvent, dans les retours d’expérience, que ces simulateurs délivrent des devis tout à fait sérieux en moins de cinq minutes, ce qui n’est pas dépourvu d’intérêt.

Le nouveau relevé européen change-t-il les règles d’accès ?

Pour celles et ceux ayant une assurance passée dans l’UE, la portabilité du bonus-malus simplifie nettement la reconnaissance d’ancienneté. La situation est différente hors Europe, où le dossier est traité comme une nouvelle entrée. Une experte du courtage expliquait dernièrement que le format européen reste une avancée notable pour tous les dossiers frontaliers.

Et pour accélérer le dossier ?

Il vaut mieux préparer ses documents en amont, privilégier la souscription en ligne (avec carte verte provisoire immédiate), et demander l’aide d’un conseiller en chat dès qu’une question se pose : selon de nombreux retours clients, la gestion avance souvent bien plus vite que ce que l’on imagine.

Dernier conseil de Clémence

S’assurer sans relevé d’information n’est jamais une fatalité. Ce qui compte, c’est de demeurer transparent et de multiplier les comparaisons : avec un peu de méthode, la bonne option finit toujours par émerger, fréquemment plus simplement qu’on ne le présume au début. Bonne route, et retenez bien : l’assurance, comme tout autre apprentissage, se construit étape après étape.