Découvrir que son dossier de LLD a ete refusé remet parfois en question ses projets, et il existe pourtant des démarches concrètes qui permettent de rebondir sereinement. Fort de quinze ans d’accompagnement auprès de familles et de particuliers, l’objectif ici est d’apporter des explications claires sur les motifs d’un refus en Location Longue Durée, tout en identifiant des options pragmatiques pour avancer. Qu’il s’agisse d’un taux d’endettement élevé, d’un justificatif manquant ou d’un modèle de véhicule trop ambitieux, chaque cas s’étudie avec attention et permet régulièrement des ajustements accessibles.
Résumé des points clés
- ✅ Identifier clairement les causes fréquentes de refus en LLD
- ✅ Adapter son dossier ou son choix de véhicule pour relancer la demande
- ✅ Connaître les alternatives possibles en cas de refus
Dossier LLD refusé ? Pourquoi et quelles solutions concrètes s’offrent à vous dès maintenant

Recevoir un refus suite à sa demande de Location Longue Durée marque fréquemment une surprise, surtout quand tout semblait anticipé. Le courrier ou l’appel génère parfois de l’incompréhension, mais ce type de blocage reste courant et ne signe pas la fin du projet. Le plus important est d’identifier la cause réelle du refus et d’envisager des démarches efficaces afin de donner une seconde chance à votre dossier.
Pourquoi votre dossier LLD a-t-il été refusé ?
La première étape consiste à clarifier la raison précise du refus. Chez certains candidats, c’est la sensation d’injustice qui prédomine, faute d’informations. Même avec un CDI stable ou des revenus régulier, plusieurs obstacles peuvent empêcher l’accès à la LLD sans que cela signifie une faute personnelle.
- Taux d’endettement trop élevé : On remarque que la limite de 35% reste un critère clé pour les organismes de leasing. En pratique, recalculer ses charges et prêts en cours peut révéler le problème.
- Situation professionnelle jugée instable – Les CDD, missions d’intérim ou indépendance récente soulèvent parfois une difficulté, notamment en l’absence de fiches de paie anciennes. À titre d’exemple, même un parent solo en CDI a déjà vu son dossier bloqué sans relevés bancaires récents.
- Fichage Banque de France (FICP) : Autrement dit, tout incident de paiement ou situation de surendettement entraîne un refus systématique quelles que soient les offres.
- Dossier incomplet ou pièces manquantes : Un justificatif de domicile trop ancien, une pièce d’identité mal copiée ou la feuille d’imposition oubliée peuvent stopper la procédure plus vite qu’on ne le pense.
- Mensualité ou modèle trop ambitieux : Il arrive qu’une voiture dont le loyer dépasse 25% des revenus nets bloque le dossier, même si l’apport n’est pas exigé. Pour illustration, une Fiat Panda à 173 €/mois passe couramment, alors qu’un SUV neuf à 550 €/mois peut générer un refus.
Un cas partagé par une conseillère : Julie, salariée depuis sept ans, a vu sa demande recalée uniquement parce qu’un crédit renouvelable souscrit récemment avait porté son taux d’endettement à 40%. Après correction et relance, son dossier a finalement été accepté.
Les solutions pour relancer et réussir votre dossier
Après avoir isolé le motif de refus, il est judicieux de considérer des ajustements sur mesure dans le but de relancer votre demande. Pour certains profils, l’effet d’une action ciblée se fait ressentir dès les jours suivants.
- Ajuster le taux d’endettement : Certains professionnels recommandent de solder un crédit rapide ou de cibler un modèle à mensualité plus abordable, autour de 173 €–189 € par mois pour maximiser ses chances.
- Completer le dossier, fournir des pièces à jour : Parfois, il suffit de revérifier tous les documents et obtenir la signature de l’employeur pour débloquer la situation.
- Co-emprunteur ou garantie additionnelle : En incluant un conjoint, un parent ou une caution bancaire, le dossier peut paraître plus solide et rassurer l’organisme financier.
Ajoutons que, si l’apport n’est pas imposé dans la plupart des contrats LLD, présenter une somme équivalente à 10% du prix du véhicule renforce nettement le dossier.
Une formatrice évoquait le cas de Mathieu, entrepreneur, qui a intégré sa compagne comme co-emprunteuse et opté pour une version plus raisonnable du véhicule choisi. Acceptation obtenue en une poignée d’heures, sur un contrat de 54 mois et forfait 10 000 km/an.
Alternatives à la LLD : que choisir après un refus ?
Si la LLD ne peut aboutir malgré vos efforts, d’autres formules existent et restent accessibles, notamment actuellement avec l’évolution du secteur.
- Location avec Option d’Achat (LOA) : Cette option envisageable offre généralement plus de souplesse, avec des loyers démarrant dès 100 €/mois et des durées de 24 à 60 mois. Certains modèles d’occasion permettent de démarrer avec une mensualité très modérée.
- Crédit auto classique : L’examen bancaire reste personnalisé, parfois plus souple sur l’apport, tout en gardant une exigence forte niveau garanties.
- Location courte durée ou offres de mobilité alternatives – Plusieurs plateformes proposent aujourd’hui des contrats de 1 à 24 mois, utiles, notamment, pour patienter ou améliorer son historique bancaire.
Certains professionnels du secteur estiment qu’à kilométrage comparable (10 000 km/an), une Ford Fiesta revient à 189 €/mois en LLD, tandis qu’une LOA sur un modèle d’occasion peut démarrer à 100 €/mois. À chacun de comparer hors automatisme l’option vraiment adaptée.
| Solution | Montant mensuel moyen | Durée | Apport requis |
|---|---|---|---|
| LLD | 173€ – 550€ | 24 à 60 mois | Non obligatoire |
| LOA | 100€ – 550€ | 24 à 60 mois | Souvent conseillé |
| Crédit auto | 150€ – 500€ | 36 à 72 mois | Souvent conseillé |
Check-list du dossier d’acceptation
Avant toute relance, il vaut mieux passer en revue chaque critère susceptible d’influencer votre demande. Cette check-list pragmatique permet fréquemment d’éviter les oublis.
- Verifiez que votre taux d’endettement reste sous 35 % avant dépôt.
- Rassemblez les bulletins de salaire ou les preuves de revenus sur 3 à 6 mois.
- Assurez-vous que les justificatifs de domicile et d’identité sont originaux et lisibles.
- Consultez vos derniers relevés bancaires pour exclure tout incident FICP.
- Pensez à rédiger un texte expliquant votre projet (utile pour les indépendants notamment).
Certains conseillers recommandent de faire relire votre dossier par un tiers, qu’il soit ami ou expert. Une anecdote revient régulièrement : un œil extérieur aperçoit parfois un détail qu’on n’avait pas le courage d’affronter soi-même.
Bon à savoir
Je vous recommande de faire relire votre dossier par une personne de confiance avant de le soumettre. Parfois, un regard extérieur repère un détail manquant ou une incohérence qu’on ne voit plus soi-même.
FAQ et droits du consommateur
Voici une sélection de questions qui reviennent fréquemment, autant lors de rendez-vous en agence que dans les discussions informelles.
- Le refus impacte-t-il mon historique bancaire ou FICP ?
Non, une demande de LLD refusée ne produit aucune trace sur votre fiche Banque de France, hors cas d’incident véritable ou falsification. - Est-il possible de contester un refus de LLD ?
Oui, il vaut la peine de demander un réexamen avec justificatifs complémentaires, ou de solliciter une proposition alternative. Certains modèles de lettre sont proposés en téléchargement. - A partir de quel apport un dossier est-il jugé favorable ?
Pour certains organismes, un apport de 10 % du prix du véhicule rassure et facilite l’acceptation, mais cela reste non indispensable pour la majorité des contrats LLD. - Quels sont mes droits après signature ?
Le délai de rétractation légal est de 14 jours pour tout contrat de leasing ou crédit auto.
En dernier lieu, notez que certains acteurs spécialisés atteignent des scores de satisfaction client à 4,5/5 en 2025. Rien n’exclut que ces chiffres reflètent les bonnes pratiques et montrent que la relance, avec un dossier bien constitué, est loin d’être vaine. L’essentiel, en définitive, c’est de garder confiance en vos ressources et d’ajuster le tir si besoin même si ce n’est pas toujours évident au premier abord.




