Clôturer un PEL sans projet immobilier, voila une étape que beaucoup traversent lorsque l’épargne n’évolue plus ou que de nouveaux choix s’imposent aucune raison d’hésiter à redonner du souffle à votre capital. Au fil des années passées à conseiller des familles dans des configurations très différentes, j’ai rassemblé ici des recommandations pragmatiques pensés pour chaque profil : démarches concrètes, effets sur la fiscalité, alternatives qui méritent le détour… L’objectif reste simple : permettre à chacun de gérer au mieux son épargne, dans la transparence et sans prise de tête.
Comment clôturer un PEL sans projet immobilier : la réponse concrète, dès le début

Vous pensez à fermer votre Plan Épargne Logement parce que le projet immobilier n’est plus d’actualité, ou simplement parce que les sommes déposées n’y évoluent plus ? La procédure, ouverte à tous, ne comporte aucune difficulté particulière et s’effectue en quelques étapes. Pour une clôture du PEL sans projet immobilier en 2025, on recommande régulièrement d’adresser une lettre recommandée à la banque (un modèle est proposé plus bas), ou de solliciter un rendez-vous avec votre conseiller. Ces démarches entraînent des effets directs sur les intérêts générés et sur leur fiscalité : tout dépend de la date d’ouverture du plan, du montant total (plafonné à 61 200 € hors intérêts) et de son ancienneté.
À retenir : votre banque reversera l’ensemble du capital et les intérêts nets, après prélèvements sociaux (17,2 %) et, selon les cas, application de la flat-tax (30 % dès lors que le PEL dépasse 12 ans ou a été ouvert après 2018). Le droit au prêt épargne logement disparaît, mais rien n’oblige à présenter un projet immobilier pour avancer et récupérer son épargne. Regardons maintenant les démarches concrètes et les options disponibles…
Comprendre le PEL et ses enjeux en 2025
Le PEL, c’est parfois ce produit ouvert « pour plus tard » : taux garanti, prévoyance, projet hypothétique. D’après la Banque de France (2023), près de 12 millions de PEL restent actifs, dont une grande partie n’a jamais servi à financer un bien immobilier. En 2025, le taux de base se situe à 2,25 % pour les nouveaux plans, les versements annuels s’établissent a minimum 540 € (avec un premier dépôt de 225 € à l’ouverture).
Cet outil se révèle souple, mais comporte des limites : blocage des versements après 10 ans, plafond de 61 200 € hors intérêts, fiscalité qui évolue avec le temps, droit au prêt supprimé en cas de clôture. Beaucoup hésitent : certains gardent leur plan, espérant le voir fructifier longtemps (comme Céline, qui pensait optimiser ses intérêts, jusqu’à constater qu’après impôt le rendement tombait à 1,05 % net). Ce genre de surprise amène parfois a réévaluer ses choix…
Quelles sont les règles ? Points clés PEL 2025
Voici quelques repères à garder en tête :
- Durée– le plan doit rester ouvert au moins 4 ans pour bénéficier de tous les avantages, mais il peut courir jusqu’à 15 ans (passé 10 ans, plus de nouveaux versements autorisés).
- Taux d’intérêt : toujours fixe à l’ouverture (2,25 % pour un plan lancé en 2024, soit environ 1,05 % net une fois la fiscalité déduite).
- Droits au prêt épargne logement : transférables uniquement si le plan dépasse 3 ans et selon certains critères ; ces droits disparaissent à la clôture du plan.
- Fiscalité : plans ouverts avant 2018 sont exonérés d’impôt sur le revenu pendant 12 ans, puis la flat-tax de 30 % s’applique (PFU et prélèvements sociaux).
Certains professionnels du secteur rappellent que l’évolution des règles reste difficile à suivre : c’est l’une des raisons principales pour lesquelles on recommande de bien comparer avant toute décision.
Fermer un PEL sans projet immobilier : étapes et démarches en 2025
Côté administratif, clôturer un PEL aujourd’hui reste rapide et ne nécessite aucun justificatif lié à un achat immobilier. Un rendez-vous ou un courrier suffisent dans la plupart des cas. Quelques erreurs peuvent néanmoins retarder le versement du capital : il n’est pas rare, par exemple, qu’un document manquant prolonge l’attente.
Étape 1 : Préparer les bons documents
Dans les faits, la procédure démarre par une lettre recommandée avec accusé de réception adressée à la banque (vous trouverez facilement un modèle). À défaut, une visite en agence ou une prise de contact téléphonique permet d’authentifier le titulaire et d’expliciter comment seront restitués les fonds.
Pensez à rassembler les pièces demandées : presque toutes les banques recquèrent une pièce d’identité, un RIB, parfois l’original du livret PEL. Pour illustrer, Émile (dont le plan avait été ouvert à la naissance), a simplement joint son acte de naissance : tout a été réglé sous 5 jours preuve que la réactivité est aussi liée à la préparation des documents.
Étape 2 : Modèle de lettre et démarches en ligne
Près de toutes les grandes banques facilitent désormais la clôture du PEL depuis l’espace client ; il reste parfois nécessaire de compléter par un envoi postal, histoire d’assurer la traçabilité. Selon les derniers retours (Lettre-Resiliation, échantillon de 2444 avis), le taux de satisfaction est relativement supérieur à 4,4 sur 5.
- Envoyez votre demande à l’agence gestionnaire de votre PEL.
- Formulez clairement votre souhait de clôture sans projet immobilier et indiquez où transférer les fonds.
- Fixez une date cible pour la clôture (prévoir entre 5 et 15 jours ouvrés selon les banques).
Un client m’a confié qu’il avait attendu un virement deux semaines à cause d’une adresse incomplète… Si la procédure paraît en panne, mieux vaut relancer rapidement (7 jours après l’envoi, par exemple).
Conséquences de la clôture : intérêts, fiscalité et risques
Clore son PEL en dehors d’un achat immobilier signifie renoncer au droit au prêt, mais sans perdre l’intégralité des intérêts acquis sauf prélèvements liés à la fiscalité : PFU à 12,8 %, prélèvements sociaux à 17,2 %, soit une flat-tax de 30 % pour les plans de plus de 12 ans ou post-2018. Pour 10 000 € d’intérêts bruts, il reste 7 000 € nets en moyenne après prélèvements.
Florence a d’ailleurs fermé son plan après sept ans pour financer ses travaux : capital reversé en totalité, droit au prêt disparu, mais 90 % des intérêts conservés la différence ? Une anticipation bien rodée (elle avait pris conseil auprès de son gestionnaire en amont).
Fiscalité et pertes d’intérêts : calcul selon profil
Le calcul varie selon la date d’ouverture et la durée du PEL : pour un plan antérieur à 2018, exonération d’impôt sur le revenu pendant 12 ans, mais prélèvements sociaux de 17,2 % obligatoires. Au-delà (ou après 2018), tous les intérêts seront soumis à la flat-tax de 30 %. Pensez que le droit au prêt disparaît et ne se transmet plus après clôture. Autrement dit, si la transmission à un enfant majeur était prévue, mieux vaut effectuer la cession avant de fermer le plan.
| Situation | Niveau de fiscalité | Intérêts nets après clôture (sur 10 000 €) |
|---|---|---|
| Plan ouvert avant 2018 (moins de 12 ans) | 17,2 % prélèvements sociaux | 8 280 € |
| Plan ouvert après 2018 | 30 % flat-tax | 7 000 € |
| Plan de plus de 12 ans | 30 % flat-tax | 7 000 € |
Ce comparatif met en lumière la différence de taxation : simuler l’impact en amont reste utile, surtout dès que les intérêts dépassent 10 000 €. Il est souvent observé que plus le temps passe, plus le rendement net du PEL s’amenuise…
Que faire de son capital après clôture ? Alternatives et simulations
Une fois la page du PEL tournée, l’épargne disponible ouvre de nouvelles possibilités. Beaucoup se questionnent sur l’option la plus pertinente : Livret A, assurance-vie, PER ?
Comparatif PEL vs autres placements : assurance-vie, livret A, PER…
Tout dépend du profil et des montants, mais le Livret A propose un taux net de 3 % (contre 1,05 % net en moyenne sur les PEL clos en 2025), avec un plafond à 22 950 €. L’assurance-vie après 8 ans offre un abattement de 4 600 €/an ou 9 200 €/an en couple, ce qui aide à limiter l’imposition. Le PER cible la retraite, mais peut aussi autoriser des retraits sous conditions. Les SCPI et PEA offrent un accès à des rendements plus dynamiques et peuvent intéresser les profils en quête de revenus complémentaires.
- Livret A : 3 % net d’impôt, plafond à 22 950 €, liquidité totale.
- Assurance-vie : rendement variant entre 1,5–2 %, fiscalité allégée dès 8 ans.
- PER : avantage fiscal selon la situation, à l’entrée ou à la sortie.
- SCPI : rendement 4–6 % brut, fiscalité selon la tranche marginale du détenteur.
On croise régulièrement le cas de clients qui déplacent les fonds de leur ex-PEL sur une assurance-vie (comme Hélène, qui bénéficie de l’abattement de 4 600 € chaque année). Bilan : une fiscalité allégée… et des projets qui voient le jour, même si les rendements restent parfois modestes.
Simulation indicative selon profils
A titre d’exemple, clôturer un PEL avec 20 000 € peut générer une différence de plus de 400 € sur deux ans entre Livret A et assurance-vie, en fonction du taux retenu et de la fiscalité. Plusieurs formateurs recommandent d’utiliser un simulateur en ligne ou de solliciter un accompagnement individuel pour affiner le choix.
FAQ et situations particulières
Souvent, la question majeure n’est pas la fermeture du PEL, mais le bon moment et le choix d’un nouveau placement. C’est le point que soulèvent le plus fréquemment les clients lors de mes ateliers : « Est-ce vraiment judicieux de tout transférer ? »
Clôture, cession des droits au prêt, transfert : cas concrets
La transmission du droit au prêt est envisageable, à condition que le PEL dépasse trois ans et que le bénéficiaire soit proche (famille, conjoint…). Cette opération doit précéder la clôture, sous peine de voir les avantages s’évaporer. Il arrive, par exemple, qu’un client se décide trop vite et renonce involontairement à un droit transférable.
Une formatrice spécialisée en banque explique qu’en cas de PEL ouvert pour un enfant mineur, la fermeture incombe au représentant légal, chaque établissement demandant des pièces justificatives adaptées.
Puis-je clôturer mon PEL en ligne ?
Désormais, la plupart des banques françaises permettent de demander la clôture du PEL directement en ligne via l’espace client ; une confirmation écrite reste parfois requise pour valider la procédure. Il vaut la peine de vérifier ce point au préalable ou de poser la question lors d’un appel au conseiller.
Vous hésitez ou souhaitez clarifier un point fiscal ?
Il est utile, dans certains cas, de joindre un conseiller ou de tester le centre d’aide du site concerné pour éviter toute mauvaise surprise. Certains témoignages font état d’économie de plusieurs centaines d’euros et de nuits tranquilles ! grâce à un accompagnement personnalisé.
Outils pratiques et ressources : modèles, simulateurs, témoignages
Pour faciliter vos démarches, voici une synthèse des outils les plus plébiscités par les personnes accompagnées ces derniers mois :
- Un modèle de lettre de clôture, à personnaliser selon le contexte (trouvé sur Save and Conquer ou lettres-resiliation.com, notamment).
- Un simulateur pour calculer l’impact fiscal et le gain net selon la situation (ancienneté, montant, profil).
- Un tableau comparatif pour analyser l’intérêt des autres placements : Livret A, assurance-vie, PER, SCPI (données à jour selon le marché).
- Une FAQ interactive qui prend en compte la durée du PEL, la somme déposée, l’âge du titulaire, etc.
Claire, qui a fermé son PEL de huit ans pour financer une reconversion, résume bien ce ressenti : « En utilisant le simulateur et le modèle de courrier, j’ai tout bouclé en moins de dix jours. Aucun stress, l’argent était sur mon compte dès le lundi. » On constate regulierement que ces outils rendent la procédure bien plus accessible et, c’est pas toujours évident, mais la préparation reste le meilleur allié.
Besoins d’aide ou d’accompagnement ?
Sur Save and Conquer, un espace est dédié à la prise de rendez-vous : simulateur, téléchargement de modèles, questions fiscales en direct, accompagnement sur mesure. Vous pouvez ainsi avancer à votre rythme, avec des conseillers certifiés pour répondre à chaque situation.
L’ambition reste la même : rendre la finance quotidienne plus lisible, plus fluide et moins source de tension. Il n’y a aucun mal à solliciter un conseil, ni à partager vos expériences pour aider d’autres bénéficiaires à franchir le cap…




