Comprendre l’élan entrepreneurial en France en 2025 n’a rien d’abstrait : derrière chaque chiffre du Baromètre Entreprendre, on retrouve des femmes et des hommes qui tentent de conjuguer sens, autonomie et sécurité financière, parfois avec une pointe d’incertitude, le plus souvent avec beaucoup d’élan. Une analyse pragmatique des grandes tendances, agrémentée de quelques histoires vécues, illustre a quel point l’accès aux ressources, la situation économique et la diversité des parcours influent chaque jour sur celles et ceux qui osent – ou hésitent encore – à créer, à slasher ou à se réinventer, tout en naviguant la complexité singulière de l’entrepreneuriat en France.
Résumé des points clés
- ✅ Le Baromètre Entreprendre 2025 révèle une croissance du passage à l’acte entrepreneurial à 32%.
- ✅ 68% des porteurs de projet citent l’insécurité financière comme frein principal.
- ✅ Le slashing et les entreprises à impact sont en forte progression, témoignant d’une diversification des parcours.
Baromètre Entreprendre 2025 : des chiffres clés pour comprendre l’élan entrepreneurial en France
Le Baromètre Entreprendre fait figure de référence depuis des années, idéal pour apprécier l’état d’esprit, les envies et les nouveaux enjeux des entrepreneurs en France. Pour 2025, les résultats sont relativement éloquents : la volonté d’entreprendre n’a jamais été aussi répandue, portée par une quête de sens forte, mais freinée par la réalité financière. À quoi ressemble l’entrepreneuriat aujourd’hui ? Qui ose franchir le cap, ou s’interroge sérieusement sur cette possibilité ?
En 2025, l’indice entrepreneurial s’élève à 350, avec une progression de 8% en un an. Un signal fort : entre 30 et 35% des porteurs de projet transforment l’essai, contre 27% il y a cinq ans. Cette évolution révèle une France foisonnante et diverse, où slasheurs, jeunes, profils en reconversion et créatrices d’entreprise ouvrent de nouvelles voies. Pourtant, 68% citent toujours l’insécurité financière comme frein principal. Dernier point à noter, chiffres à l’appui : cette tendance n’est pas sans conséquence – voyons ce que cela implique réellement pour vos futurs projets…
Qu’est-ce que le Baromètre Entreprendre ?
En tant que conseillère en gestion de patrimoine, la question revient souvent : à quoi sert précisément ce baromètre, et pourquoi tout le monde en parle ? Ce Baromètre Entreprendre constitue une enquête annuelle, pilotée notamment par la Fondation Entreprendre, OpinionWay ou encore Bpifrance Création, et vise à mesurer l’évolution et la diversité de l’écosystème entrepreneurial français. L’édition 2025 s’appuie sur un panel de 5 000 répondants, représentant des profils hétérogènes : créateurs récents, porteurs de projet, dirigeants de TPE-PME… Sans oublier les étudiants ni les “reconvertis”.
Petit clin d’œil : c’est la lecture synthétique de ce baromètre qui suffit parfois à redonner confiance à des familles, découvrant qu’elles ne sont ni seules à douter, ni isolées dans l’audace. On remarque que le baromètre traduit sur le papier ce que l’on observe sur le terrain : des tendances, mais aussi des réalités concrètes.
Méthodologie et utilité publique
Les données du Baromètre Entreprendre sont construites à partir de questionnaires semi-directifs, diffusés chaque début d’année (janvier à mars) auprès d’un échantillon de 5000 profils (panel 2025 OpinionWay), toutes régions et tous âges confondus. L’étude repose sur des indicateurs reconnus, comparés avec des bases externes (INSEE, BPI, réseaux d’accompagnement). Quelques repères pour vous orienter :
- Panel national représentatif : croisement âge, territoire, genre, secteur d’activité
- Actualisation annuelle : édition 2025 disponible dès mars
- Analyse multi-statuts : salarié, reconversion, étudiant, chef d’entreprise
En pratique, ces indicateurs sont utiles aussi bien pour les futurs créateurs que pour les collectivités, les établissements scolaires, ou même les partenaires privés, afin d’optimiser les soutiens et repenser les démarches de formation.
Chiffres et tendances marquantes 2025

Le cru 2025 propose un aperçu dynamique de l’entrepreneuriat : optimisme, pragmatisme, mais aussi quelques inquiétudes. Les évolutions bousculent certains schémas traditionnels, y compris sur le profil et les secteurs privilégiés des nouveaux créateurs.
Les chiffres qui comptent
Pour aller à l’essentiel, voici les principaux indicateurs de l’année :
- Indice entrepreneurial : 350 (+8% par rapport à 2024)
- Taux de passage à l’acte : 32% (soit presque 1 porteur sur 3 qui se lance)
- Confiance dans l’écosystème : 84% se disent confiants dans leur environnement (2 points de mieux qu’en 2024)
- Entreprises à impact : +15% de projets à visée sociale ou environnementale
- Slashing en progression : 19% des nouveaux entrepreneurs portent plusieurs casquettes – un phénomène bien réel, certains clients me consultent d’ailleurs pour tester leur concept tout en restant salariés
Dans une formation récemment suivie, une formatrice insistait sur la part croissante des jeunes entrepreneurs investis dans l’ESS (économie sociale et solidaire) : 81% des moins de 29 ans ciblent ce secteur, et 66% incluent d’emblée une dimension régénérative à leur démarche. On constate que la réussite s’accompagne désormais d’une ambition sociale et écologique assumée.
Comparaison 2025 / années précédentes
Un tableau reste souvent plus clair qu’un long paragraphe :
| Indicateur | 2024 | 2025 | Évolution |
|---|---|---|---|
| Indice entrepreneurial | 324 | 350 | +8% |
| Taux passage à l’acte | 27% | 32% | +5 pts |
| Projets à impact | 35% | 50% | +15 pts |
| Féminisation créateurs | 36% | 40% | +4 pts |
Impossible de passer à côté de l’essor de l’entreprise engagée : en cinq ans, les porteurs de projet à “impact” ont augmenté de 15 points. Comme l’évoquent certains experts du financement, on observe que l’utilité sociale ou régénérative s’invite souvent dès l’étape du business plan – parfois même avant les questions de rentabilité.
Motivations et freins des porteurs de projet
Derrière l’élan général, le baromètre souligne ce savant mélange de rêve et de prudence à la française. Pourquoi entreprendre ? Et pourquoi parfois hésiter (voire repousser le projet)… ?
Les leviers qui font bouger les lignes
L’indépendance s’impose en tête : 72% des candidats à la création recherchent avant tout l’autonomie. Vient ensuite le sens (65%) et l’impact sociétal ou environnemental (plus de la moitié des nouveaux projets). Cette tendance traverse bon nombre d’entretiens : depuis la crise sanitaire, de nombreux porteurs souhaitent aligner leur travail avec leurs valeurs, et pas simplement “gagner leur vie”.
À garder en tete :
- Indépendance : priorité absolue pour 72% des porteurs
- Impact sociétal : 65% (+15 points sur 5 ans)
- Reconversion professionnelle : 31% (croissance notable depuis 2020)
Un spécialiste de l’accompagnement en reconversion rappelait récemment que le déclic vient rarement d’une seule raison. Une maman, ex-ingénieure, me confiait avoir basculé vers l’ESS après que ses enfants lui ont demandé pourquoi son poste la fatiguait autant : la reconversion touche désormais toutes les générations.
Des freins encore bien présents
Malgré la dynamique, 68% des porteurs de projet évoquent l’insécurité financière comme principal obstacle. Les difficultés d’accès au financement, la peur de l’isolement, ou le manque de compétences refont surface assez régulièrement. Certains avouent que la complexité administrative peut refroidir avant même le démarrage (et il faut le dire, parfois c’est vraiment compliqué !).
Principaux obstacles recensés :
- Insécurité financière (68%) : crainte de revenus insuffisants durant le lancement
- Accès aux financements : plus de la moitié jugent ce point critique
- Réglementation et démarches : complexité administrative citée, surtout en région
- Manque de réseau : l’isolement pèse, en particulier en dehors des métropoles
Un détail intéressant : près de 1 entrepreneur sur 5 combine aujourd’hui emploi salarié et aventure entrepreneuriale (“slashing”) pour démarrer sans risque majeur. Quelques structures encouragent d’ailleurs cette méthode pour tester son projet en toute sérénité.
Accompagnement et ressources utiles
Bonne nouvelle : jamais les dispositifs d’accompagnement, réseaux actifs et incubateurs n’ont été aussi variés et accessibles. Le baromètre observe même une forte augmentation des demandes de ressources : comme quoi “se lancer seul”, ce n’est plus vraiment la norme.
Panorama des solutions pour avancer sereinement
Que votre projet en soit au stade de l’ébauche ou de la levée de fonds, mieux vaut ne pas avancer sans soutien. Voici quelques leviers à connaître :
- Pass Créa : label facilitant les démarches et le test de projet, bien utile selon certains retours d’accompagnés, notamment en dehors des grandes villes
- Incubateurs & réseaux : Bpifrance, Initiative France, Moovjee (spécial jeunes), Réseau Mampreneures, incubateurs ESS ou tech… la liste est longue et évolue chaque année
- Guides et simulateurs : guides pratiques PDF gratuits, checklists d’éligibilité, simulateurs de besoins en financement ou de business model
- Newsletter, ateliers, forums : précieux pour profiter de retours d’expérience et élargir son réseau dès le début
Pour une majorité de porteurs de projet, rejoindre un réseau dès le démarrage évite l’isolement et réduit les risques d’erreur. Un simple échange informel durant un atelier peut parfois débloquer toute une idée !
Liens vers ressources (pour aller plus loin)
Pour retrouver le rapport officiel ou accéder à des conseils pratiques, ces liens vous mèneront directement :
- Baromètre Entreprendre : 5 chiffres marquants en 2025
- ID Territoriale – Baromètre Entreprendre 2025
- Baromètre Go Entrepreneurs 2025 (OpinionWay)
- Bpifrance Création – outils, simulateurs, accompagnements
Portraits-types et cas inspirants
Derrière les statistiques, il y a des parcours : cette année, le baromètre met sous les projecteurs de nouveaux visages. La présence féminine continue de progresser (+4 points), les jeunes sont majoritaires dans les profils ultra-engagés, et les slasheurs (19%) assument pleinement leur statut hybride.
Exemples incarnés : diversité des parcours
Prenons Lucie, ex-cadre RH devenue mentor dans l’économie collaborative, ou Reda, ingénieur jonglant entre salariat et lancement d’une option envisageable éducative basée sur l’IA. Une multitude de témoignages s’invitent dans le rapport :
- Jeunes entrepreneurs : 81% des moins de 29 ans optent pour l’ESS, beaucoup issus d’écoles de commerce et d’ingénierie
- Femmes en reconversion : les créatrices représentent 40%, une évolution portée par la multiplication des réseaux dédiés
- Multi-casquettes/slashing : un phénomène de plus en plus courant – tester sans perdre son sécurité salariale séduit bien des profils
- Entrepreneurs à impact : la B Corp et l’entreprise régénérative continuent d’attirer, avec une croissance de 15% de projets à vocation sociale ou écologique depuis 2020
Ce qui ressort, c’est la pluralité : les profils refusent désormais les formats standardisés. C’est pas toujours évident, mais c’est cette différence qui nourrit l’écosystème.
FAQ et démarche méthodologique
Pour terminer, un détour par les questions fréquentes permet de lever bien des hésitations. Beaucoup redoutent la lecture du rapport complet : voici les réponses les plus utiles, issues de rendez-vous concrets.
FAQ “Baromètre Entreprendre” : points essentiels
Où consulter le rapport complet ?
Le rapport intégral s’obtient chaque année via les sites des organismes diffuseurs (voir plus haut) ou en sollicitant les réseaux locaux d’accompagnement présents sur tout le territoire.
Quels chiffres et tendances sont à retenir pour 2025 ?
L’indice entrepreneurial grimpe à 350, le passage à l’acte s’établit à 32%, la quête de sens et les entreprises à impact poursuivent leur hausse, et 19% des créateurs associent plusieurs statuts simultanément.
Comment financer un projet aujourd’hui ?
Outre les financements “classiques” ou la love money, pensez aux plateformes collaboratives, aux aides publiques (Pass Créa, Bourse French Tech en région), ou encore au soutien des réseaux professionnels Initiative France, France Active, ADIE, etc.
Quels accompagnements donnent les meilleurs résultats ?
La combinaison “réseau (incubateur, mentorat) + outils pratiques (simulateurs, guides, ateliers)” permet de s’entourer, de tester ses idées et de sécuriser le financement, avec une approche “test and learn” de plus en plus appréciée par les professionnels.
Slasher : c’est sérieux ?
Absolument ! 19% des nouveaux entrepreneurs optent pour le salariat combiné à leur projet. C’est même largement conseillé : cela permet de tester, de stabiliser la prospection ou la clientèle, et de réduire le risque à l’amorce.
Quels territoires et profils sont les plus dynamiques ?
En 2025, l’Île-de-France, l’Occitanie, le Grand Est et l’Ouest enregistrent les plus fortes évolutions (cartes interactives disponibles chez ID Territoriale). Ce sont la jeunesse, les femmes en reconversion et les cadres “ex-salariés” avec projet utile qui mènent la danse.
La fiabilité du baromètre est-elle garantie ?
La méthode privilégie la représentation, un recoupement systématique avec l’INSEE ou BPI, et une transparence validée par les institutions publiques . Les données personnelles sont toujours encadrées par le RGPD.
Glossaire : éclairages rapides sur les termes principaux
Dernier point à éclairer : quelques définitions pour les mots-clés rencontrés dans le rapport :
- Slashing : cumuler emploi salarié et projet entrepreneurial, que ce soit pour tester ou diversifier ses activités
- Entreprise à impact / ESS : organisation orientée vers l’utilité sociale, environnementale ou société
- Pass Créa : passeport qui simplifie l’accès aux aides à la création, activable dans plusieurs réseaux
- Lean Startup / MVP : philosophie qui privilégie l’expérimentation rapide et l’adaptation permanente du modèle
- B Corp : label certifiant la mission sociétale et la performance extra-financière de l’entreprise
Pour un diagnostic personnalisé ou pour aller plus loin
Valider votre idée, rencontrer des financeurs ou récupérer le rapport officiel : les réseaux, incubateurs et dispositifs publics (Pass Créa, fiches régionales) vous accompagnent dans la démarche la mieux adaptée. Souvent, un premier contact avec un conseiller ou un atelier test suffit à faire avancer votre projet – n’attendez pas trop longtemps pour prendre ce “petit risque”, et si besoin je peux vous indiquer les ressources les plus fiables du moment !




