Que l’on tombe sur une piece de 2 euros Louis Braille un peu par hasard ou qu’on la choisisse en famille pour compléter une collection, il y a, derrière cet objet singulier, tout un héritage à transmettre. Avec ses spécificités bien marquées et son tirage restreint en Belgique et en Italie en 2009, cette pièce commémorative séduit les amoureux de numismatique, mais aussi celles et ceux qui aiment éveiller l’intérêt des plus jeunes autour d’un symbole fort d’inclusion.
Certaines histoires de collectionneurs débutants prouvent que, accompagnés avec bienveillance, même ceux qui s’y connaissent peu prennent plaisir à découvrir la valeur à la fois sentimentale et potentiellement financière de ces petites curiosités du quotidien – sans se sentir dépassés par la diversité des termes ou la complexité du marché.
Résumé des points clés
- ✅ La pièce commémorative Louis Braille de 2 euros sortie en 2009 en Belgique et en Italie est un objet chargé d’histoire et d’inclusion.
- ✅ Son tirage limité en Belgique (5 millions) et en Italie (2 millions) en fait une pièce recherchée par les collectionneurs.
- ✅ Sa valeur de collection varie selon l’état, de 3 à 12 euros, dépassant ainsi sa valeur faciale.
Tout comprendre sur la pièce 2 euros Louis Braille (Belgique & Italie 2009)
Vous avez hérité ou retrouvé dans votre porte-monnaie une pièce de 2 euros frappée du nom de Louis Braille ? Que l’on soit féru de monnaies rares ou simplement intrigué, on remarque que ces pièces commémoratives attirent désormais plus d’attention, tant pour leur dimension symbolique que pour certaines évolutions de leur valeur. Pour aller à l’essentiel, gardez ces points en tete :
- En 2009, la Belgique et l’Italie ont lancé chacune une pièce de 2€ pour marquer le bicentenaire de la naissance de Louis Braille ;
- Les volumes d’émission diffèrent : 5 000 000 d’exemplaires côté belge, 2 000 000 pour l’Italie ;
- Leur valeur faciale est de 2 euros, mais la cote en collection peut aller de 3 € à 12 € selon leur état ;
- L’authenticité s’observe sur plusieurs critères : détails du motif, initiales du pays, braille, état de la tranche entre autres ;
- Pour acheter ou vendre, privilégiez des plateformes spécialisées : certains sites assurent la transaction jusqu’au paiement et disposent d’une politique de rétractation claire.
Ces pièces continuent de circuler librement dans la zone euro. Pourtant, leur intérêt va bien au-delà d’un simple usage quotidien – chaque année, elles gagnent en attrait auprès des collectionneurs comme des personnes sensibles à l’histoire de l’inclusion. Certains collectionneurs rapportent même que c’est souvent le point de départ d’une passion partagée avec un enfant ou un proche.
Louis Braille – une commémoration européenne
L’Europe a souhaité honorer l’inventeur du système de lecture tactile : Louis Braille. Pourquoi ce choix et quelle est la signification de sa représentation sur nos pièces de monnaie ?
Bicentenaire d’un pionnier de l’inclusion
Avec sa naissance en 1809, Louis Braille a bouleversé le quotidien de millions de personnes non ou malvoyantes, en créant le fameux alphabet qui lui doit son nom. Deux cents ans après, la Belgique et l’Italie ont voulu rappeler, avec la pièce de 2 euros du quotidien, combien cette invention demeure essentielle en Europe.
Une formatrice du milieu éducatif mentionne même que la découverte d’une pièce Braille est un point de départ idéal dans la sensibilisation au handicap pour les plus jeunes. En famille, il m’arrive d’expliquer à Émile, mon fils, qu’un simple point en relief sous les doigts peut réellement ouvrir des portes – et qu’un geste commémoré, même sur une monnaie, a des échos bien plus vastes.
Derrière cette initiative européenne, l’enjeu est aussi de rendre l’inclusion palpable, à travers des objets usuels qui ne concernent pas que les spécialistes. Il n’est plus rare que des familles, des collectionneurs ou même des associations proches du monde du handicap recherchent activement ce type de pièce.
Bon à savoir
Je vous recommande d’utiliser la pièce Louis Braille comme un support ludique pour sensibiliser les enfants au handicap et à l’inclusion.
Un choix de symbole fort sur une pièce courante
Placer Louis Braille à l’honneur transcende le geste symbolique : cela revient à affirmer que l’innovation sociale compte tout autant que les avancées technologiques ou politiques. Les dessins choisis (portrait, main lisant le braille) donnent vie à ce message d’égalité et d’accessibilité au cœur de la petite monnaie.
Peut-on imaginer qu’un objet aussi ordinaire que l’euro, sous vos doigts, transmette autant d’histoire ? Certains collectionneurs ont eu la surprise de voir un enfant passionné par l’objet, plus que par la valeur marchande.
Caractéristiques techniques : Belgique – Italie

Avant de songer à la valeur ou à un éventuel achat, mieux vaut savoir différencier concrètement les versions belge et italienne de la piece. Le tableau ci-dessous fait office de repère rapide :
Critère | Belgique | Italie |
---|---|---|
Année émission | 2009 | 2009 |
Tirage | 5 000 000 | 2 000 000 |
Design | Portrait de Louis Braille et ses initiales en braille | Main lisant un livre en braille, inscription « Louis Braille » |
Métal, diamètre, poids | Cupronickel, 25,75 mm, 8,50 g | Cupronickel, 25,75 mm, 8,50 g |
Marques ateliers | Monnaie Royale de Belgique + ins. « BE » | Monnaie italienne + ins. « R » (Rome) |
Valeur d’introduction | 6,95 € (en BU/BE, Belgique) | env. 8 à 10 € (en BU, Italie) |
Utilisation courante | Oui | Oui |
Ce format rigoureux rassure même les néophytes : vous détenez des pièces réglementaires, prêtes à circuler, mais dont les petits détails font toute la différence pour un œil attentif.
Focus sur les détails visuels pour collectionneur exigeant
Le collectionneur averti s’attardera sur l’état « flor de coin » (strictement neuf) ou sur d’autres mentions de qualité : SUP, SPL, TTB… relevées sur les offres en ligne. Sur l’exemplaire belge, « BE » et le portrait de Braille sous forme de points sont incontournables.
Pour la version italienne, la main qui lit fait la singularité du visuel, la lettre « R » signant l’atelier de Rome. Dernier point à retenir : à la moindre anomalie de détail ou d’aspect, il peut être judicieux de demander un avis à un expert, certains vendeurs signalant des faux sur le marché ces dernières années.
Estimer la valeur de sa pièce aujourd’hui
La question revient régulièrement dans les échanges : « Cette pièce vaut-elle plus que 2 euros ? » On peut supposer que, comme pour tout objet de collection, le prix varie en fonction de la rareté, de l’état et de la demande, sans jamais se limiter à une simple équation. Quelques repères aident à y voir plus clair :
Valeur de marché – tendances concrètes
En 2024, une pièce belge ou italienne Louis Braille “circulée” change de mains entre 3 € et 5 €. Pour un exemplaire neuf, sous blister (BU/BE), la valorisation grimpe entre 8 et 15 € – parfois davantage si la pièce est classée ou incluse dans un coffret d’origine.
Pour illustrer : le modèle belge BU coûtait 6,95 euros lors de sa sortie, et il arrive de le voir proposé autour de 10-12 euros sur des boutiques spécialisées. Il n’est pas rare qu’une personne choisisse la version italienne pour initier un ado à la collection – l’impulsion du moment compte autant que le calcul.
- Exemplaire courant échangé main à main : entre 3 et 5 € selon l’état
- Sous blister ou coffret, en version BU/BE : 8 à 15 € (voire plus pour les plus prisées ou gradées)
- Flor de Coin ou ensemble complet : dépasse parfois les 15 €, mais dépend fortement de la présentation
Mieux vaut toujours se tourner vers un professionnel pour une estimation fiable, notamment si la pièce parait impeccable : une rayure minime peut diviser la valeur, et ce du simple au double ! Certains collectionneurs, déçus par une petite altération, ont appris à leurs dépens l’importance de la conservation.
Facteurs qui jouent sur la valeur
Au-delà de l’état et du conditionnement, la version italienne demeure plus rare (2 000 000 frappées), comparée au total belge. Cependant, la rareté n’explique pas tout – les tendances « mode » sur les forums ou la présence d’accessoires officiels (certificat, blister) influencent beaucoup, d’après certains professionnels.
Il arrive que des ventes s’envolent à la faveur d’une actualité ou d’une publicité inattendue.
Sécurité, assurance et conservation
Conserver, transmettre ou vendre une pièce commémorative, ce sont toujours des décisions qui méritent réflexion. À ce qu’il semble, une pièce mal stockée ou manipulée à la légère peut perdre jusqu’à 50 % de sa valeur initiale. Mieux vaut garder en tête ces quelques solutions pour rester serein :
Reconnaître une pièce authentique d’un seul coup d’œil
Difficile d’ignorer la montée des fausses monnaies sur des marchés parallèles, ce qui entraine parfois de graves déconvenues. Il est essentiel de vérifier attentivement : reliefs nets, marquages distinctifs (« BE » ou « R »), inscription exacte sur la tranche. Les faux révèlent souvent une épaisseur décalée, une couleur terne ou des maladresses evidentes dans le braille.
Plusieurs guides spécialisés (ou modules de vérification photo sur certaines plateformes) permettent d’éviter les mauvaises surprises. Un membre d’une association numismatique témoignait récemment du recours croissant à la vérification visuelle assistée – c’est dire l’attention portée à ce point par la communauté.
Bon à savoir
Je vous conseille de toujours inspecter la tranche et les marquages spécifiques pour distinguer une pièce authentique d’un faux.
Conseils de rangement et de protection
Pour protéger durablement l’éclat et le relief de vos pièces commémoratives, il vaut la peine d’opter pour :
- Des capsules transparentes, ou étuis souples exempts d’acide ;
- Un rangement à l’écart de l’humidité et de la lumière ;
- Des albums spécialisés, si votre collection prend de l’ampleur.
À savoir : la quasi-totalité des plateformes sérieuses intègrent une assurance jusqu’au paiement. Un délai de rétractation d’environ 14 jours vous est même proposé lors d’une vente à distance – un filet de sécurité qui rassure acheteurs comme vendeurs, selon les retours d’expérience les plus récents.
Comment acheter ou vendre sa pièce ?
Prêt à franchir le pas et acquérir, échanger ou céder une pièce Louis Braille ? Quelques critères pratiques suffisent à avancer en toute sérénité et éviter les déconvenues.
Adresses et plateformes recommandées
Mieux vaut préférer les réseaux éprouvés du secteur : boutiques spécialisées, plateformes françaises ou européennes disposant d’une section collection, ou encore catalogues édités par les grands noms du marché (type Yvert & Tellier, Pièces et Monnaies). Un professionnel du secteur précisait récemment que les transactions s’y déroulent avec encadrement et garantie, jusqu’à règlement effectif.
Pour vendre, comptez généralement 2 à 4 semaines selon les canaux. Lors d’un achat, la demande d’estimation préalable est souvent gratuite chez les acteurs sérieux. Pour limiter les risques : prenez systématiquement le temps de croiser l’offre avec la fiche technique officielle, c’est parfois la différence entre un achat éclairé et une mauvaise surprise.
Étapes concrètes pour une transaction sécurisée
- Vérifier la fiche officielle ou recourir à un vendeur agréé (évitez de foncer sur la premiere annonce) ;
- Soumettre des photos claires pour une estimation, ou présenter la pièce en boutique spécialisée ;
- Effectuer le paiement via un système sécurisé avec possibilité de retour ;
- En demander un certificat d’authenticité, ou un justificatif (ticket original), en cas d’achat BU/BE.
Pensez-y : une pièce soigneusement emballée, même « oubliée » au fond d’un tiroir, peut devenir le bonheur d’un curieux ou d’un passionné d’histoire… ou d’un enfant séduit par sa dimension singulière. Cette forme de transmission vaut parfois tous les discours, non ?
FAQ – Louis Braille, 2 euros commémorative
Pour répondre rapidement aux questions qui reviennent régulièrement, voici un résumé utile :
- Qu’est-ce qui distingue la belge de l’italienne ?
Le motif central (portrait ou main lisant), le nombre d’exemplaires (5 M pour la Belgique, 2 M pour l’Italie) et les mentions d’atelier (« BE » / « R ») marquent les différences principales. - Ces pièces servent-elles toujours de monnaie ?
Oui, leur valeur faciale restant de 2 euros, elles sont parfaitement utilisables dans toute la zone euro. - Où acheter en toute confiance ?
Pensez aux plateformes reconnues et catalogues spécialisés, ou rapprochez-vous d’une association locale – certains bénévoles prodiguant volontiers un premier avis. - Comment reconnaître un faux exemplaire ?
Soyez attentifs aux défauts de frappe, détails trop grossiers, rendu terne ou absence de signature : rien ne vaut l’avis avisé d’un expert pour lever le doute !
Pour toute demande d’estimation ou pour initier une transaction, un formulaire de contact est disponible en bas de page. L’équipe Save and Conquer et ses partenaires spécialisés répondront dans les 24 à 48 h, toujours avec professionnalisme et clarté.