Graphique bourse action Stellantis investisseurs

Action Stellantis avis : que penser d’un investissement en 2025

Table des matières

Face à la volatilité prononcée de l’action Stellantis, nombre d’épargnants se demandent s’ils tiennent la une véritable occasion ou s’ils assistent simplement à un rebond de courte durée. Fort d’années auprès de familles en recherche d’autonomie financière, j’aimerais vous livrer sans détour les données à regarder, les risques réels et la vérité derrière les chiffres – avec la clarté et la franchise qui guident mon accompagnement au quotidien.

Résumé des points clés

  • ✅ Analyse complète des performances financières et stratégiques de Stellantis
  • ✅ Évaluation des risques liés à la transition électrique et à la volatilité du marché
  • ✅ Conseils pratiques basés sur l’analyse technique et l’expérience d’investissement

Action Stellantis : faut-il acheter après la chute ?

Action Stellantis chute rebond support analyse

Sur la dernière année, Stellantis a enregistré une chute de plus de 54% de son cours, suivie d’un rebond de près de 9% le 23 juillet 2025. Nombreux sont ceux qui se demandent où se situe le potentiel réel du titre : s’agit-il simplement d’une réaction technique ou y a-t-il matière à saisir une opportunité sur la durée ? En observant les derniers chiffres et les avis croisés d’analystes, il vaut la peine de retenir quelques points essentiels pour orienter votre décision.

Ce qui préoccupe le plus, c’est le recul du chiffre d’affaires de 13% au 1er semestre 2025 ainsi qu’une perte nette de 2,3 milliards d’euros, essentiellement due à des charges exceptionnelles. Le marché réagit logiquement, mais les experts se divisent : certains estiment qu’un potentiel de 36% pourrait être atteint à moyen terme – objectif 10,5 EUR selon Boursorama.

Est-ce vraiment le moment d’acheter ? Si votre profil accepte une volatilité relativement élevée et que vous suivez attentivement les signaux techniques (RSI, supports/résistances), une entrée autour des 7,70 EUR peut s’envisager pour diversifier un portefeuille. (Certains particuliers racontent qu’ils privilégient ainsi des petits tickets sur ce genre de valeurs, histoire de tester leur propre résistance au stress boursier.) Il reste primordial de se pencher sur la santé du secteur, ainsi que sur la capacité de Stellantis à redresser ses marges. On insiste souvent sur la règle d’or : n’investissez jamais au-delà de ce que vous êtes prêt à perdre, surtout dans un univers aussi mouvant.

Performances financières récentes : ce qui explique la chute

La dégringolade de l’action trouve ses racines dans des résultats sensiblement dégradés au premier semestre. Stellantis affiche une perte nette de 2,3 milliards d’euros, une marge opérationnelle réduite à 5,5% (contre 12,8% en 2023), et un chiffre d’affaires qui passe de 189 milliards (2023) à 156 milliards d’euros (2024). Pour un groupe habitué à valoriser ses actionnaires par une hausse régulière des dividendes, il s’agit là d’un choc.

Une formatrice boursière rappelait recemment la conséquence de charges exceptionnelles élevées (3,3 milliards d’euros) – souvent liées à des restructurations ou à l’inflation des coûts. Pour l’anecdote, certains investisseurs se souviennent de la restructuration d’un grand constructeur, en 2018 : la mémoire du marché est courte… mais pas celle des analystes prudents.

Quelques repères à garder en tête concernant la performance actuelle :

  • Le dividende proposé pour 2025 atteint 0,68 EUR/action, donc un rendement proche de 2,57%.
  • Le résultat net 2024 tombe à 5,47 Md EUR (après plusieurs exercices au-dessus de 14 Md).
  • Le ROE 2024 s’effondre à 6,67 (loin des 24 observés en 2023).

En dernier lieu, ces chiffres justifient largement la réserve du marché. On constate que les investisseurs attendent désormais des signes tangibles de rebond pour accorder leur confiance.

Stratégie électrique et défis sectoriels

Usine voitures electriques action Stellantis ESG

L’avenir du secteur automobile dépend désormais fortement de l’électrification et des imperatifs ESG. Stellantis mise lourdement sur ces transitions, mais la route est semée d’embûches – concurrence de grands groupes chinois, coûts très élevés, incertitudes réglementaires… À travers Dare Forward 2030, le groupe ambitionne la neutralité carbone et vise à doubler son chiffre d’affaires.

En pratique, plusieurs avancées sont concrètes : le Jeep Recon, le déploiement de la plateforme STLA Medium pour électriques, et l’adoption de batteries haute densité. Toutefois, la part des véhicules électriques dans les ventes mondiales demeure nettement en deçà des leaders comme BYD ou Tesla, alors que le marché européen ralentit à mesure que diminuent les soutiens publics.

Autre point à souligner :

  • Objectif affiché : atteindre 50% de ventes électriques en Europe d’ici 2030 (la barre des 19% reste, pour l’instant, estimée en 2025).
  • Des investissements massifs mais des marges grignotées par des coûts fixes élevés (cela préoccupe franchement les analystes).
  • Présence affirmée sur les marchés US, Europe et Chine, avec des risques douaniers et réglementaires persistants– prudence impérative.

En discutant avec un professionnel, on entend souvent ce constat : très peu d’industriels ont reussi leur transition électrique sans contretemps, surtout dans une période aussi agitée pour l’économie mondiale. Ce marché ressemble plus à un marathon qu’à un sprint.

Comparaison avec les concurrents majeurs

Malgré une implantation internationale solide, Stellantis affiche en 2024 un certain retard en volumes et en valorisation face à Toyota ou Volkswagen. Toyota a écoulé 10,8 millions d’unités, VW 8,7, alors que Stellantis plafonne à 5,4 – et ce, malgré ses 14 marques (Citroën, Peugeot, Jeep, Fiat…). Certains observateurs retiennent que ce type de palmarès est révélateur de choix stratégiques parfois trop dispersés.

Constructeur Unités vendues 2024 PER 2025
Toyota 10,8M 11,4x
Volkswagen 8,7M 8,6x
Stellantis 5,4M 9,38x
Renault 2,1M 7,50x

On remarque que Stellantis se retrouve sous-valorisé en bourse (PER en dessous de la moyenne sectorielle), cependant la prime de risque persiste du fait de la volatilité des résultats et du retard pris dans l’électrique.

Quelles opportunités/risques pour les investisseurs ?

Lorsque le cours s’agite, l’investisseur aguerri sait qu’une période de turbulence peut aussi receler des ouvertures. Toutefois, il vaut mieux rester attentif : la santé du secteur électrique, la pression concurrentielle venue de Chine, l’inflation des coûts ou les nouvelles normes CAFE imposent de surveiller toujours de près l’évolution.

En ce moment, le consensus table sur un objectif autour de 10,5 EUR (correspondant à +36% de potentiel pour les douze mois à venir) à condition que la rentabilité s’améliore rapidement et que les marges se stabilisent. Plusieurs professionnels de la gestion affirment avoir vu certains titres rebondir en quelques semaines, et d’autres piétiner pendant deux ans. La prudence reste donc indispensable.

L’essentiel à retenir :

  • Les principaux atouts : portefeuille mondial, capacité à rebondir via diversification, contrôle du capital par Exor/Peugeot/Bpifrance.
  • Les points faibles : rentabilité fragilisée, transition électrique complexe, exposition accrue aux normes environnementales.

Pour la composante ESG, le score se situe dans une zone moyenne (21,2/100), ce qui rassure une partie des investisseurs soucieux de durabilité. Mais attention – une évolution des critères reste possible à tout moment.

Impact géopolitique et exposition internationale

La stratégie actuelle de Stellantis repose sur trois piliers géographiques : Europe, Amérique du Nord et Chine. L’exposition aux droits de douane US/EU, la dépendance à certains marchés, et l’adoption de l’électrique à des rythmes variables en font des vecteurs de volatilité majeurs.

Est-ce que ce contexte géopolitique peut bouleverser le titre en quelques heures ? Oui, de nombreux analystes soulignent que le moindre changement réglementaire, un tweet ou une décision politique peut déplacer le cours de plusieurs pourcents en un rien de temps. Voilà qui n’est pas sans rappeler l’expérience de ceux qui scrutent le secteur jour après jour.

Les signaux techniques : acheter, garder ou vendre ?

Sur les principales plateformes, le titre montre une reprise modeste en juillet 2025, selon des indicateurs techniques comme le RSI ou le MACD, proches d’une zone de « survente » – cela peut être interprété comme un signal d’achat potentiel. Mais ce type de mouvement nécessite vigilance : les volumes échangés demeurent faibles (0,13% du capital, soit 3,78M actions le 23/07).

Gardez à l’esprit les niveaux de support (autour de 7,50 EUR) et de résistance (vers 8,20 EUR). Les forums communautaires, sur Boursorama ou Zonebourse, relaient un consensus neutre à légèrement positif : les membres parient parfois sur un retour au-dessus de 9 EUR si le second semestre s’annonce meilleur. (Une intervenante racontait récemment avoir misé sur l’action pour renforcer son PEA, dans l’espoir d’une meilleure tendance d’ici l’automne.)

Une question réapparaît régulièrement dans les discussions : « Pour un achat sous les 8 EUR, est-ce que le rendement du dividende, vers 2,5%, justifie le risque si le PER repart à la hausse en 2026 ? » Il apparaît que beaucoup investissent dans l’espoir d’un rebond mais, sachant qu’il faut surveiller la tendance et les indicateurs au quotidien.

Outils pratiques et communauté

Pour suivre Stellantis avec sérieux, plusieurs options sont envisageables : alertes sur les cours, simulateurs de dividendes, accès aux forums membres et guides pour bien acheter sur PEA/CTO ou comprendre la fiscalite des dividendes.

  • Mettre en place une alerte personnalisée sur le cours
  • Intégrer l’action à un portefeuille virtuel afin de suivre son évolution
  • Utiliser un simulateur pour préparer la performance potentielle de l’investissement et mesurer le rendement du dividende

Une professionnelle de la pédagogie financière évoquait récemment à quel point il vaut mieux tester ses idées sur une version fictive de portefeuille avant de passer à l’achat réel – c’est le genre de réflexe qu’elle conseille à ses propres enfants, et qui évite bien des déconvenues (ce n’est pas toujours evident !).

FAQ et points de vigilance

Tout au long du parcours d’un investisseur, des interrogations légitimes surgissent. Essayons d’éclairer quelques points ici :

Pourquoi l’action Stellantis a-t-elle chuté ?

Le recul du chiffre d’affaires, des charges exceptionnelles conséquentes et le ralentissement du secteur électrique ont accentué le scepticisme du marché.

Le dividende risque-t-il d’être réduit ?

Dividende proposé pour 2025 : 0,68 EUR/action, rendement autour de 2,57%. Ce niveau reste inférieur aux années précédentes, mais demeure compétitif dans le secteur.

Quelle stratégie pour acheter ou vendre ?

On recommande régulièrement d’observer les indicateurs techniques, d’entrer en position sur des zones de support confirmées et de ne consacrer qu’une part raisonnable du portefeuille à ce type de valeur volatile. Une discipline stricte s’impose face au « market timing ».

Quels sont les principaux risques ?

La transition vers l’électrique, des marges sous pression, la concurrence accrue avec la Chine, et des risques réglementaires récurrents (CAFE, subventions, critères ESG – score actuel 21,2/100) : tout cela nécessite de rester attentif, notamment à l’évolution future des normes environnementales.

Encadré pédagogique : définitions et outils-clés

Quelques explications et rappels pour bien naviguer dans le vocabulaire financier :

  • PER (Price/Earnings ratio) : indicateur de valorisation qui compare le prix de l’action et le bénéfice net par action. Un PER bas évoque fréquemment une action bon marché, mais toute analyse doit s’appuyer sur le contexte.
  • ROE (Return On Equity) : niveau de rentabilité des fonds propres. Les spécialistes surveillent beaucoup ce critère afin d’évaluer la solidité d’un groupe.
  • Dividende : part du bénéfice reversée aux actionnaires, susceptible de varier fortement selon les résultats annuels.
  • Support/Résistance : seuils techniques identifiés pour repérer des niveaux psychologiques d’achat ou de vente.

Pour explorer davantage, vous pouvez essayer un simulateur de dividende en ligne, ajouter Stellantis à un portefeuille virtuel ou parcourir les forums de discussion – de quoi se forger une opinion avant de passer à l’action !

Avertissement

Tout investissement en actions implique un risque de perte en capital. Ce contenu est donné à titre purement informatif ; il ne constitue aucunement une incitation individualisée ni une recommandation d’achat/vente. Il vaut mieux conserver une diversification adéquate et bien jauger votre propre profil de risque avant toute démarche.